Les « avis » de l' ADEME - Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie, une agence publique sous tutelle du Ministère de la transition écologique évoquée ci-dessous par « l'Agence » - présentent toujours l'intérêt d'aller à l'essentiel, et celui-ci, le premier du genre sur la publicité, ne fait pas exception.
Dans le détail, l'ambition de certaines préconisations pourra être discuté - retrouvez ici la synthèse des positions de CODE sur le sujet (lien externe) - mais l'exercice de priorisation des enjeux qu'a réalisé l'agence de l'environnement présente déjà un intérêt majeur.
Elle se penche ainsi d'une part sur la question des volumes publicitaires, notamment concernant les produits sensibles pour l'environnement, et d'autre part sur celle de la régulation des contenus, à travers la lutte contre le greenwashing (écoblanchiment) évidemment, mais aussi à travers celle contre l'incitation à la surconsommation, un sujet jusqu'à présent largement ignoré par les pouvoirs publics.
Les grands titres qui structurent la demi-douzaine de préconisations que formule l'ADEME dégagent une vision claire des orientations soutenues par l'Agence : « Accroître la proposition de messages publicitaires en faveur de la transition écologique » et « Renforcer la lutte contre les allégations environnementales trompeuses et contre les incitations à la surconsommation et au gaspillage ».