Notre participation au 1er Congrès de la communication responsable

Communication et démocratie a participé au premier Congrès de la communication responsable qui s'est tenu les 15 et 16 juin 2023 en région parisienne, pour apporter son regard et son expertise sur les impacts de la communication dans notre société. Près de 1 000 professionnels de la communication ont assisté aux conférences, tables rondes et ateliers.

Communication et démocratie a participé au premier Congrès de la communication responsable qui s'est tenu les 15 et 16 juin 2023 à Montrouge, en région parisienne. Près de 1 000 professionnels de la communication ont assisté aux conférences, tables rondes et ateliers.

Notre présidente Céline Réveillac est intervenue dans la plénière d'ouverture aux côtés de Valérie Martin, Cheffe du service mobilisation citoyenne et médias de l'ADEME, Céline Pascual-Espuny, professeure des universités en Sciences de l’Information et de la Communication, Yannick Servant, cofondateur de la Convention des Entreprises pour le Climat et Nicolas Turpin, vice-président de l'association Lévénement.

La thématique de la table-ronde « Vers une nouvelle dynamique pour la communication responsable - Regards croisés sur les progrès accomplis et les défis à relever », nous a permis de faire connaître nos travaux, d’apporter notre regard et notre expertise sur les impacts de la communication dans notre société auprès des premiers concernés, les communicantes et communicants.

Après avoir expliqué la raison d'être de notre association et les enjeux sur lesquels nous travaillons, nous avons délivré les points clés de notre rapport « La communication commerciale à l'ère de la sobriété » et exposé nos recommandations, notamment notre proposition de taxe sur les dépenses de communication commerciale pour lutter contre la surconsommation de masse. Il a également été question de greenwashing et d'auto-régulation : l'occasion de rappeler les nombreuses faiblesses du dispositif ainsi que nos propositions pour lutter plus efficacement contre le blanchiment d'image.

Enfin, nous avons rappelé à l'auditoire que les professionnels de la communication, s'ils veulent jouer un rôle dans la transformation écologique, doivent avoir le courage de renoncer : renoncer à la création de mythes du bonheur par la consommation, renoncer à la promotion des activités non alignées avec un monde décarboné, renoncer à des pratiques publicitaires toujours plus intrusives, renoncer à toujours plus de messages publicitaires qui alimentent les moteurs du système économique.

Des renoncements, comme prélude à une transformation positive du rôle de la communication en faveur d’un monde plus juste et soutenable.

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