A l'occasion de la parution du livre est organisé à Paris le 7 juin un grand oral de l'écologie: « Make the planet great again: au-delà du slogan ». Inscription ici - lien externe
L'Institut Veblen pour les réformes économiques publie ce 17 mai aux éditions Les petits matins un ouvrage intitulé « 2030, c'est demain ! Un programme de transformation sociale-écologique ».
Cet ouvrage collectif, dont les auteurs et autrices sont des experts membres ou proches de l'Institut Veblen, montre que des solutions sont à notre portée pour transformer notre économie dans les 10 ans. Il pointe les incohérences actuelles et propose des réponses plus systémiques, pour offrir une vision d'ensemble des transformations nécessaires afin de mettre la France sur un itinéraire crédible de la planification écologique. Fiscalité, travail, finance, commerce, État social, consommation... De nombreuses approches sont articulées pour revoir en profondeur notre logiciel économique et renforcer notre démocratie.
Renaud Fossard, délégué général de Communication et démocratie, a contribué à cet ouvrage par un article intitulé Encadrer les marchés publicitaires pour lutter contre la surconsommation.
Communication et démocratie considère qu'il va être incontournable, dans le cadre de la transformation écologique, de réduire les phénomènes de surconsommation de masse qui résultent notamment du volume élevé des campagnes de communication commerciale. L'article développe les propositions de l'association pour réguler le marché de la publicité et du marketing promotionnel, par des politiques fiscales et comptables.
La taxation de la publicité est développée comme un outil de régulation par les pouvoirs publique du volume de communication commerciale, mobilisable à court terme et susceptible d'offrir des moyens financiers à mettre au service du soutien à la communication environnementale et plus largement à l'indépendance des médias. A l'évidence, cette question de la fiscalité ne doit pas se confondre avec celle de l'interdiction de la publicité pour certains produits particulièrement mauvais pour la santé ou l'environnement.
La question de la comptabilité sera plus longue à mettre en oeuvre car elle se joue surtout au niveau global, mais la bataille doit être menée. L'enjeu est de mettre fin à la comptabilisation des dépenses publicitaires entièrement comme des « charges », déduites annuellement du résultat de l'entreprise et par tant, réduisant sa déclaration fiscale. Les dépenses de communication commerciale et corporate dans grandes marques constituent désormais des investissements sonnant et trébuchant dans la valeur financière de l'image de marque. L'affectation, pour tout ou partie, des dépenses publicitaires aux investissements dans la durée doit conduire les marques à payer leur juste part d'impôts.
Voir la présentation de l'ouvrage sur le site de l'Institut Veblen - lien externe